Courts métrages

Des courts-métrages seront projetés avant chaque séance du soir.

 

  • « Gbanga-Tita » de Thierry Knauf – 7’ [Belgique]
  • « Une bombe par hasard » de Jean-François Laguionie – 9’ [France]
  • « Le réveillon des babouchkas » de Natalia Mirzoyan – 8’ [Russie]
  • « Nouveau voisin » de Vincent Hazard – 4’48 [France]
  • « La neige incertaine » de Marion Boisrond, Marie-Liesse Coumau et Ada Hernaez – 6’56 [France]
  • « L’augmentation » de Régis Granet – 2’20 [France]
  • « Promenades nocturnes » de Lizete Upite – 5’ [Lettonie]
  • « Apocalypse notes » de Pierre Gaffie – 8’ [France]
  • « Splendeur » de Maximilien Gomes – 8’23 [France]
  • « Rien à sauver » de Julien Aveque et Victor Hérault – 4’ [France]
  • « A qui le tour ? » de Gabriel Kaluszynski et Geoffrey Sauveaux – 2’23 [France]
  • « Medeia » de Jean-Baptiste Coursault – 2’45 [France]
  • « A l’unisson » de Camille de la Poëze – 2’20 [France]
  • « Hi, How are you ? » de Gaïa Grandin Mendzylewski – 5’ – [France]   

 

Vidéos d'art

Par l’Oeil d’Oodaaq :

 

Traversées

 

Une sélection de vidéos d’Art proposées par Simon Guiochet, programmateur pour L’Œil d’Oodaaq.

Nous vous invitons à contempler des vidéos d’art, non narratives, installées sur l’écran du cinéma avant et après chaque projection des films du festival.

 

La sélection d'œuvres d'artistes internationaux de cette année vous propose différentes manières de questionner notre rapport au paysage et à la nature.

 

« Allegory of Earth and Water » de Salvatore Insana - ’50 – 2022 [Italie]

Allegory of Earth and Water, est un voyage audiovisuel porté par le pouvoir mystique des elements naturels. Ce montage de found footage a été réalisé à partir de films d’études géologiques réalisés par ENI, la compagnie pétrolière italienne, en Iran, à partir de la fin des années 1950.

 

« The monk » de Paulius Sliaupa - 12’15 – 2021 [Lituanie]

The Monk évoque, avec douceur et poésie, l’évolution du rapport de l’homme à la nature, les conséquences de ce changement sur nos modes de vie et le sentiment de perte et d’aliénation qui l’accompagne. En référence au tableau de Caspar David Friedrich «Le moine au bord de la mer» (“The Monk by the Sea”), cette œuvre invite les regardeur·euses à faire l’expérience d’une forme de sublime contemporain.

 

« A piano plays in another room and it’s raining » de Paul Valentin - 16’40 – 2021 [France]

Cette vidéo accompagne la déambulation d’une machine robotisée dans le dédale d’un monde numérique ultraréaliste, évoquant les coulisses d’un studio de cinéma hors des heures de tournage. Le·a spectateur·ice adopte le point de vue subjectif d’une caméra automatisée qui n’est plus simple

outil mais protagoniste. Exploration métaphorique, cette œuvre questionne le rapport de l’humain à la machine, mais aussi ce qui se cache derrière les apparences lorsque l’on s’aventure dans l’envers du décor.

 

« 36 000 » de Pierre Villemin - 6’28 – 2022 [France]

Comme nos ancêtres préhistoriques « battaient la campagne » pour survivre, cueillir, chasser, un personnage se déplace dans le paysage pour éprouver des sensations augmentées par le traitement de l’image, qui joue sur les trajectoires de ses mouvements.

Il y a environ 36000 ans, nos ancêtres laissaient leurs premiers dessins dans leurs grottes, témoignant de leurs observations et de leur passage. Ce film tente de poursuivre leur œuvre en utilisant la technologie numérique.

 

« Trajectory 2 » de Cyril Galmiche - 3’30 – 2019 [France]

Réalisé au Japon pendant la saison du o-hanami, ce projet présente simultanément 16 plans séquence reproduisant une même suite de gestes. Filmées avec un smartphone dans différents lieux, les images sont conçues comme des capsules de temps et d’espace capturant le sentiment de nostalgie pour les choses éphémères inspiré à l’artiste. Ce panorama de paysages tend, par la répétition rituelle, vers l’accomplissement du « geste parfait », philosophie de l’artisanat japonais appliqué à la vidéo.

 

« Human walkers in motion » de Ethann Néon - 11’ – 2020 [Danemark]

La marche habite notre être et régit notre espace social. Côte à côte ou face à face, elle implique un échange. Lorsque tous ces pas s’additionnent, une harmonie cachée se crée. En renouant avec le travail d’Eadweard Muybridge, ce film nous projette dans le rythme frénétique des pas de 50 marcheurs, au coeur d’une véritable symphonie urbaine improvisée.

 

« Bunker brisé à l'ombre d'un arbre tombé » de Ron Kenley - 24'27 [France] 

Six tableaux se développent parallèlement à la réalisation de peintures à l'encre et au pigment par l'artiste Stefania Kenley.

Les lignes sont tracées par de fines racines d'arbres. Les arbres sont abattus, frappés par la foudre, desséchés. Plus de fruits, de fleurs, de réconfort ou d'abri. Ils témoignent des conflits, du déplacement des peuples, du déséquilibre écologique. Les ruines d'un bunker rappellent l'orgueil de la guerre.